Carcinome basocellulaire

Le carcinome basocellulaire est aussi appelé épithélioma basocellulaire. C’ est le cancer de la peau le plus fréquent mais heureusement, cette tumeur est généralement identifiée de façon précoce. Le traitement principal, la chirurgie dermatologique, est très efficace.

Carcinome basocellulaire : causes, traitements | Centre de chirurgie Dermatologique Paris
Sommaire
Définition Symptômes

Qu’est-ce qu’un carcinome basocellulaire?

Le carcinome basocellulaire provient de la prolifération anormale de cellules basales de l’épiderme (les kératinocytes).

L’épiderme, la couche superficielle de la peau, regroupe cinq couches cellulaires superposées. La couche basale est la plus profonde de l’épiderme.

Le développement du carcinome basocellulaire est lent, ce qui permet aussi de le diagnostiquer très tôt.

Les comportements à risque liés principalement à l’exposition au soleil expliquent le nombre important de cas détectés. Le carcinome basocellulaire représente 70 % de ces cancers de la peau. Il touche surtout les personnes de plus de 50 ans et est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.

Il est également celui qui se soigne le mieux.

Les symptômes d’un carcinome basocellulaire

Pour reconnaître le carcinome basocellulaire, il faut prêter attention aux zones du corps exposées au soleil. Dans 80 % des cas, il apparaît au niveau du visage et du cou.
L’apparition ou la modification d’une excroissance de peau ou la présence d’une plaie qui ne guérit pas peuvent être le premier symptôme évocateur d’un carcinome.

Le carcinome basocellulaire peut se manifester sous différentes formes :

Forme nodulaire

Il prend l’aspect d’un nodule ferme au toucher, rosé d’allure perlée et présentant une vascularisation et. Le carcinome basocellulaire nodulaire est la forme la plus répandue.

Forme superficielle

Le carcinome basocellulaire de forme superficielle se caractérise par la présence d’une plaque cutanée de couleur rouge ou rose. Il a l’allure écailleuse et desquamante.

Sclérodermiforme

Le carcinome sclérodermiforme prend la forme d’une une cicatrice mal limitée qui peut être plus claire que la peau normale voire blanchâtre. Les formes avancées sont plus préoccupantes donc au moindre doute, il est donc conseillé de consulter un médecin.

Le diagnostic du carcinome basocellulaire

Le diagnostic du carcinome basocellulaire peut s’auto-diagnostiquer mais il est recommandé de laisser le dermatologue réaliser une série d’examens permettant d’établir un éventuel diagnostic de cancer cutané. Il est possible d’attendre l’examen annuel des grains de beauté. En cas d’apparition de symptômes suspects comme une excroissance de peau, il faut prendre rendez-vous au plus vite.

Plusieurs examens permettent d’établir un diagnostic du cancer de la peau :

  • Un examen visuel de la peau (forme, taille, couleur de la lésion) par le dermatologue.
  • Une dermoscopie : un appareil optique grossissant permet d’analyser plus précisément des petites lésions.
  • Une biopsie : le dermatologue prélève un échantillon de peau qui est ensuite analysé en laboratoire.

La prise en charge des carcinomes

Si la tumeur n’a pas été intégralement enlevée lors de la biopsie qui a confirmé la maladie, différentes techniques de chirurgie peuvent être utilisées par l’expert. La taille, la zone touchée et les antécédents médicaux concernant la lésion sont des critères qui permettent au chirurgien de déterminer la solution la plus efficace pour prendre en charge un carcinome basocellulaire.

L’intervention a un double objectif :

  • Enlever intégralement la tumeur ainsi que les tissus sains environnants, permettant de réduire les risques de récidives.
  • Reconstruire la zone (cicatrisation dirigée, greffe de peau ou lambeau local).

Pour retirer la lésion cutanée, la taille de l’exérèse est plus large que la lésion visible elle-même afin d’être sûr que l’intégralité du tissu tumoral a été retirée. Une marge de sécurité de 3 à 10 mm en fonction du type de carcinome basocellulaire est préconisée.

Un suivi clinique annuel voire bi annuel par votre dermatologue de ville est recommandé après la chirurgie, ainsi qu’une auto surveillance et une protection solaire efficace.

Conseils pour éviter la récidive d’un carcinome basocellulaire

Un carcinome basocellulaire implique un risque de récidive relativement important.
Mais si les formes atypiques peuvent être agressives, ces cas restent extrêmement rares.

Pour éviter la récidive, il faut :

  • Se faire surveiller régulièrement par un dermatologue.
  • Se protéger au soleil avec de la crème solaire et ne pas s’y exposer de façon abusive.
  • S’auto-diagnostiquer.

Les autres pathologies